Les faces cachées

Découverte

Un vaste réseau encore à découvrir

Lors de la visite du Gouffre d’Esparros, vous découvrez 600m de galeries, celles-ci s’étendent bien plus loin, vers un monde plus mystérieux et inaccessible aux visiteurs.

Le Gouffre se développe sur un réseau connu de plus de 3km. Mais l’accès à cet univers est réglementé, pour des raisons de protection d’un patrimoine naturel exceptionnel et unique ou tout simplement impossible à visiter.

L'entrée naturelle

Le 18 juin 1938, en contrebas du Col de Coupe, Norbert Casteret et Germain Gattet s’engagent dans un puits au milieu de la lande calcaire. Ils vont découvrir un formidable réseau composé d’une succession de laminoirs, étroitures et vastes galeries qui mènent au puits de 40m que l’on observe lors de la visite. 

L’entrée est aujourd’hui protégée et surveillée. Seules les chauves-souris y accèdent car le Gouffre d’Esparros est aussi un refuge hivernal pour de nombreuses espèces.

Le trou de canon

L’emblématique passage dit « le trou de canon » car semblable à un fut de canon a fait endurer bien des souffrances aux spéléologues.

Imaginez passer dans un fut de 35cm de haut sur 43cm de large !

Il est pourtant le passage obligé et a longtemps contribué à protéger les galeries inférieures.

La rivière souterraine

Il s’agit du réseau actif qui relie les Grottes de Labastide au Gouffre d’Esparros. Il est en grande partie inconnu car un lac souterrain infranchissable empêche la progression côté Labastide.

Et côté Esparros, des plongeurs se sont confrontés à une eau devenant trouble à chaque coup de palme. Un réseau qui garde son mystère !

Cette rivière se nomme l’Aspugue (la grotte) à Labastide et l’Ayguette (la petite eau) à Esparros.

LE balcon aux cristaux

Dans les années 2000, des spéléologues découvrent à la Salle du Lac, une terrasse qui recèle des cristaux d’aragonite exceptionnels par leur taille (jusqu’à plusieurs dizaines de cm) et leur développement.

Aujourd’hui encore, ils gardent une grande part de mystère.